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C’est décidé, vous allez mettre en œuvre une usine à sites dans le cadre de votre stratégie digitale. Ce projet porte votre démarche de communication locale, qu’elle soit institutionnelle, marketing ou interne. Qu’allez-vous mettre dedans ?


Dans notre article « Qu’est-ce qu’une usine à sites web ? » nous avons évoqué toutes les raisons de choisir de mettre en œuvre une usine à sites. Vous êtes convaincu du bien-fondé de la démarche. A présent, il convient de dessiner le périmètre de votre usine à sites. Une usine à sites n’est pas une solution technique en soi. Même si elle comprend des outils techniques, vous avez toute latitude pour y intégrer ce que vous souhaitez. Alors comment procéder ? Comme toujours… avec méthode. Comme le champ des possibles est large, il convient d’aborder la question sujet par sujet.

Quelle est la vocation d'une usine à sites ?

1. La création de sites avec les fonctions de gestion et de contrôle qui sont primordiales

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Lorsque l’administrateur de la plateforme se lance dans la génération d’un nouveau site, il doit disposer de tous les éléments pour le faire. Ceux-ci se regroupent en trois catégories.

L’information nécessaire à la création du site, c'est-à-dire les données comme son nom, son url d’appel, le responsable en charge, et toutes les valeurs de réglages désirées. L’outil de son côté doit proposer un procédé de déclaration, idéalement par étape, permettant de renseigner toutes ces données de manière cohérente et contrôlée. A l’issue de cette opération, le squelette du site est prêt mais néanmoins en attente. L’administrateur local du site est déclaré et il lui est possible de commencer à l’enrichir.

Il est probable qu’un certains nombre de réglages et paramétrages soient encore nécessaires pour amener le site à la forme désirée. Certains de ces réglages comme la déclaration d’un logo ou le choix d’une palette de couleurs, peuvent être laissés à l’administration locale. D’autres, comme la planification des sauvegardes ou la déclaration de clés de ecommerce, seront réalisés par l’administration centrale sur demande de son homologue local, le cas échéant. Lorsque le site est prêt, il peut être mis en service par l’administrateur local, si ses droits le permettent, ou à sa demande. A ce stade d’exploitation, l’administrateur central s’appuiera sur les fonctions de surveillance et de contrôle pour s’assurer du bon fonctionnement de l’ensemble.

 

2. Le catalogue des fonctionnalités proposées pour la création d’un site représente la richesse de la solution, surtout si elles proposent des capacités d’interaction entres les sites.

Créer un nouveau site dans un cadre d’usine à sites ne se résume pas à créer une nouvelle instance d’un site modèle. Ce n’est qu’un point de départ. Chaque nouveau site doit pouvoir s’adapter aux besoins définis localement, en accord avec la stratégie globale. Il peut s’agir de fonctions lourdes comme l’accès à une boutique ecommerce ou bien de gadgets comme un slider de page d’accueil.

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Ainsi, le catalogue de fonctionnalités comprendra des fonctions obligatoires comme une page contact à paramétrer, un widget d’information géré par l’administration centrale pour la communication globale de l’entreprise ou plus prosaïquement un menu « corporate ». Les autres fonctionnalités seront alors facultatives. L’administrateur local pourra les sélectionner lui-même ou bien les réclamer. De même, certaines de ces fonctionnalités, comme une rubrique d’actualité, pourront être configurées par l’administrateur local, par exemple en définissant des catégories d’actualité et en les affectant à des contributeurs locaux. D’autres, comme un outil de mailing, pourront nécessiter l’intervention de l’administrateur central.

Parmi toutes les fonctionnalités, certaines se prêtent volontiers au partage entre les sites. Par exemple, il peut être intéressant pour un site de support de présenter la liste des actualités du site commercial. Les liens renverront idéalement vers le site source pour éviter la redondance d’information. Certaines fonctionnalités doivent naturellement être construites dans ce sens. Par exemple le moteur de recherche doit travailler dans le site courant, mais aussi être capable l’élargir son action à l’ensemble des sites de l’entreprise. Cette démarche est aussi valide pour la bibliothèque de média qui a tout intérêt à être partagée.

 

3. L'appartenance à une galaxie de sites d'entreprises

Cela offre de belles possibilités d’autonomie mais aussi de partage et de collaboration en s’appuyant sur une bonne gestion des utilisateurs et des droits.

Nous avons largement évoqué les rôles des administrateurs centraux et locaux. Ce ne sont pas les seuls profils amenés à intervenir. Au niveau supérieur, on peut trouver des intervenants de maintenance et exploitation, de support, de reporting ou de modération. Localement, des profils de contributeurs, de Community managers ou d’animateurs seront sans doute utiles. Pour peu que des fonctions collaborative soient mises en œuvre, des profils métiers, de secteurs ou même de clients peuvent être nécessaires.

Ainsi, la gestion des groupes, des utilisateurs et des droits doit être suffisamment souple pour permettre de répondre à tous les besoins. Dans le même temps, elle ne doit pas être inutilement complexe. En effet, le contrôle dépend pour beaucoup de la lisibilité des droits localement bien sûr mais aussi globalement.

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De son côté le système d’authentification et de contrôle des droits sera idéalement partagé (SSO). Ainsi, l’identification sur un site pourra être exploitée directement sur un autre de la galaxie de sites de l’entreprise. Plus encore, chaque modification de groupe ou de droits sera immédiatement et directement déployée sur l’ensemble des sites.

 

L’usine à sites doit-elle gérer les noms de domaine ?

Le terme « usine à sites » a une forte connotation industrielle, avec des machines, des process et des contrôles. L’usine à site fonctionne sur une infrastructure matérielle et un socle logiciel dont les fonctions sont multiples : gestion de fichiers, service web, serveur d’applications, connectivité, sécurité, etc. Parmi ces fonctions, on trouve le service de noms de domaine (DNS). Ce service est généralement sous la responsabilité des ingénieurs systèmes, qu’ils soient internes, à la DSI, ou externes chez l’hébergeur ou le registrar (société spécialisée dans la gestion des noms de domaines).

Si vous souhaitez pouvoir associer vos sites à des noms de domaines distincts, vous aurez impérativement des opérations manuelles à réaliser. Il y aura l’achat du nom de domaine chez le registrar bien sûr, et probablement aussi la déclaration du domaine dans le serveur de noms (DNS). La création à la volée de noms de domaine à partir de l’usine à site reste possible sous certaines conditions. La déclaration de sous domaines comme blog.monentreprise.com ou uk.monentreprise.com se pratique plus couramment que celle de domaines principaux. Ainsi, la DSI conserve le contrôle sur l’essentiel.

Mais la plupart du temps, ces opérations restent manuelles ou déportées vers un outil maitrisé de la DSI.

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Adimeo
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