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Arborescence d’un site Web : pourquoi et comment la créer ?

6 janvier 2025
UX Design
L’arborescence correspond à la structure d’un site Web, son squelette. Autrement dit, elle guide les visiteurs dans leur navigation. Elle joue donc un rôle important dans l’expérience utilisateur ainsi que pour le SEO. C’est pourquoi elle doit être conçue intelligemment.


Structurer le contenu d’un site en cours de création ou dans le cadre d’une refonte est une étape inévitable qui nécessite une grande réflexion. En effet, l’arborescence (ou l’architecture) vise à organiser l’ensemble des pages du site. Elle conditionne le parcours utilisateur et, par là même, la qualité de la navigation.

Il est donc facile de comprendre qu’une navigation simple, fluide et ergonomique permet d’améliorer significativement l’expérience utilisateur (UX), l’un des piliers les plus importants pour le référencement naturel (SEO) du site. En outre, un site n’est pas parcouru uniquement par les visiteurs, mais aussi par les moteurs de recherche. Une arborescence efficace améliore donc l’indexation du site et sa visibilité en ligne.

Voici nos conseils pour créer une architecture de site pertinente.

Sur la photo, nous voyons 2 personnes qui travaillent l'arborescence d'un site Web sur un tableau blanc

L’importance de l’arborescence pour un site Web

L’arborescence d’un site Web désigne l’architecture des différents contenus et des pages d’un site internet. C’est elle qui permet à l’internaute de naviguer d’une page à l’autre. Elle joue donc un rôle important en matière de navigation et d’expérience utilisateur.

Attention à ne pas sous-estimer les conséquences d’une architecture mal construite. En effet, si le parcours est trop complexe ou pas assez clair, les visiteurs quitteront le site, faute de trouver l’objet de leur recherche.

Et outre la mauvaise image que vous laissez de votre entreprise, il y aura également des conséquences sur la visibilité de votre site, puisque les moteurs de recherche le parcourent également.

L’arborescence d’un site Web pour améliorer l’expérience utilisateur (UX)

Si l’UX (expérience utilisateur) est un critère de positionnement important pour Google, elle est surtout un élément clé pour la notoriété de votre entreprise et son image auprès de vos utilisateurs, prospects, clients, etc.

Comme nous le disions précédemment, une mauvaise arborescence n’est pas sans conséquence sur l’UX. Le mot d’ordre est simple : l’architecture doit faciliter le parcours des visiteurs.

Un parcours de navigation optimal incite un visiteur à parcourir votre site de page en page. Il reste plus longtemps sur votre site (soit un signal positif pour Google), ce qui augmente vos chances de le fidéliser.

De plus, en aidant votre visiteur à trouver facilement ce qu’il recherche, vous améliorez vos chances de conversion (achat, inscription à la newsletter, remplissage de formulaires, téléchargements de ressources, etc.).

En prime, la qualité de l’expérience utilisateur peut mener votre utilisateur à recommander votre site. En plus de le fidéliser, vous gagnez donc en notoriété et en trafic.

Ajoutons à cela qu’une solide arborescence vous permet également de faciliter les recherches depuis la SERP (la page des résultats de recherche), car vous pouvez améliorer vos chances d’obtenir des sitelinks.

Bon à savoir : Un sitelink (lien annexe) est un lien complémentaire à un résultat de recherche qui s’affiche sous l’URL principale du site sur la page des résultats de recherche. Les sitelinks permettent aux internautes de trouver rapidement l’information qu’ils recherchent avant même d’être sur votre site. Ils peuvent donc arriver directement sur une page sans passer par la page d’accueil.

Exemple de sitelinks :

Capture d'écran d'un sitelinks pour zooplus

L’affichage des sitelinks sur Google est automatique. Pour cela, la structure des liens de votre site est analysée afin de définir des raccourcis. À noter également que, si Google estime que les liens annexes ne sont pas utiles, sans rapport avec la requête de l’internaute, ou non valables, il peut tout à fait décider de ne pas les afficher.

L’arborescence d’un site Web pour améliorer le référencement naturel (SEO)

Google accentue toujours plus sa stratégie de référencement naturel sur l’expérience utilisateur (Core Web Vitals et Google EEAT, notamment).

> Optimisation de l’indexation et du positionnement de vos contenus

Vous le savez sans doute, le moteur de recherche leader du marché prend en compte les statistiques d’utilisation des sites Web pour les classer dans ses résultats de recherche. Pour être clair, une bonne expérience utilisateur sur un site contribue à son référencement naturel.

Mais ce n’est pas le seul critère. En effet, une arborescence de site soignée facilite le travail des crawlers (les robots d’indexation des moteurs de recherche).

Pour vous expliquer rapidement, les robots d’indexation parcourent internet et les différents sites qui le composent grâce aux liens internes et externes. Lorsque le crawler arrive sur votre site Web, il le parcourt donc depuis les liens internes, en plus de déterminer également les relations entre les différentes pages et les niveaux de hiérarchie.

Grâce à l’arborescence du site, Google est capable de comprendre en quoi consistent votre offre et votre activité, tout comme il peut trouver le contenu important pour l’indexer et le positionner en conséquence par rapport à une requête précise.

Vous imaginez sans doute l’ampleur du travail pour ces robots ! Inutile donc de dire que, si la structure de votre site est trop complexe, le robot d’indexation peut ne pas parcourir le site en totalité. Or, un tel cas de figure signifie que toutes vos pages ne seront pas indexées. C'est un point d'autant plus important que les moteurs de recherche ont une tendance assumée à valoriser les sites qui facilitent leur travail de découverte.

En plus de travailler votre arborescence, nous vous conseillons donc de créer et d’envoyer un sitemap à Google si votre site est très volumineux (e-commerce, gros site riche en pages, images, vidéos, etc.) ou simplement récent.

> Réduction des risques de cannibalisation SEO

Si vous possédez déjà un site, vous n’êtes pas sans savoir qu’il est fréquent de traiter de sujets très proches. C’est d’ailleurs l’un des soucis rencontrés lors de la conception de l’arborescence.

Par exemple, il n’est pas toujours facile de cloisonner les différentes offres lorsqu’elles sont complémentaires. Autre exemple, celui du blog, pour lequel il n’est pas rare d’avoir des articles similaires afin de couvrir les différentes thématiques.

Malheureusement, les risques de cannibalisation SEO sont assez élevés pour les sites concernés.

Bon à savoir : La cannibalisation intervient lorsqu’une page de votre site Web ou un article de votre blog se retrouve en concurrence avec une autre page dudit site sur un même mot-clé.

Pour vous en prémunir, vous devez bien comprendre que l’arborescence d’un site Web se compose de différents éléments, notamment les catégories, les étiquettes et les liens internes. Or, ces derniers sont utiles pour que Google détermine le contenu le plus important (hiérarchie) et le positionnement de chaque article sur un mot-clé. Vous réduisez ainsi les risques de cannibalisation SEO.

Construire l’arborescence d’un site consiste donc à organiser les pages en fonction du contenu du site, tout en optimisant la navigation, dans le but de faciliter la lecture par les moteurs de recherche et l’accès à l’information pour les visiteurs.

Les avantages d'une bonne arborescence sont donc multiples et englobent :

  • l’amélioration de l’expérience utilisateur, car les visiteurs trouvent plus rapidement ce qu’ils recherchent ;
  • l’amélioration des statistiques du site(taux de conversion, durée de session, taux de clics, taux de rebond, etc.) ;
  • l’optimisation de la visibilité du site sur les moteurs de recherche ;
  • l’optimisation de la notoriété et de la réputation de votre marque ;
  • l’augmentation de la confiance des utilisateurs.

Les différents types d’arborescence de sites Web

Vous vous en doutez certainement, mais il existe plusieurs façons d’organiser son contenu en fonction de ses objectifs, de la structure qui convient le mieux au contenu, et de ce qui est le plus approprié pour les utilisateurs.

L’arborescence de type hiérarchique

L’arborescence hiérarchique (ou structure en arbre), comme son nom le laisse supposer, prend la forme d’un organigramme qui représente la structure d’un site Web.

Tout comme l’organigramme d’une entreprise, plus la page se trouve en haut de l’organigramme, plus elle est importante. La page d’accueil se situe donc au sommet. Juste en dessous, on retrouve les catégories principales, chacune pouvant comprendre plusieurs sous-pages ou sous-catégories.

Exemple d'une arborescence par type hiérarchique

L’arborescence hiérarchique est particulièrement adaptée aux sites Web dont le contenu est bien défini, distinct et facilement divisé en sections ou en catégories.

L’arborescence séquentielle ou linéaire

L’arborescence séquentielle ou linéaire est conçue pour guider les utilisateurs à travers un processus d’étapes ordonnées. Chaque page conduit naturellement à la suivante. Elle est principalement utilisée lorsqu’il y a un flux d’informations ou d’actions linéaires, comme un processus d’achat.

Par exemple, l’arborescence linéaire est adaptée aux sites de formation en ligne qui guident les utilisateurs à travers différents modules, sans distraction ni détour.

Exemple d'une arborescence séquentielle ou linéaire

Les inconvénients de cette architecture restent importants puisqu'elle restreint l’exploration du site (pas d’accès immédiat à diverses sections) et qu’elle ne permet pas le maillage interne nécessaire au référencement naturel.

L’arborescence en réseau

L’arborescence en réseau offre une grande flexibilité, car elle permet une navigation non linéaire entre des pages interconnectées. Elle est particulièrement utile pour les sites qui possèdent plusieurs points d’entrée ou une grande variété de contenu.

Cette structure concerne notamment les sites d’actualités et de bases de connaissances. Les visiteurs peuvent naviguer librement entre les différentes sections du site au gré de leur envie, besoin ou curiosité.

Exemple d'une arborescence en réseau

Attention, cette structure est assez complexe. Elle demande une organisation rigoureuse pour ne pas perdre les visiteurs. En revanche, elle est idéale en matière de maillage interne.

 

Les éléments à prendre en compte pour l’arborescence de son site Web

Enfin, intéressons-nous aux notions indispensables à prendre en compte avant de se lancer dans la conception de l’arborescence d’un site Web.

Le parcours de navigation

Nous l’avons répété plusieurs fois, l’arborescence d’un site définit le parcours de navigation. L’un des enjeux majeurs réside donc dans sa détermination.

Autrement dit, vous devez suivre le cheminement du visiteur pour structurer votre site, de l’origine de sa visite à l’accomplissement de votre objectif final (achat, téléchargement, abonnement, etc.). En bref, le guider et lui faciliter l’accès.

Pour réussir, vous devez donc penser comme lui, ce qui implique d’identifier son problème, ses besoins et/ou attentes, ainsi que son comportement. En d’autres termes, analysez votre audience cible. N’hésitez pas à consulter notre article sur le buyer persona, on vous explique tout !

La profondeur du site

La profondeur de votre site correspond au nombre de clics nécessaires pour rejoindre une sous-page depuis la page d’accueil.

Vous vous doutez bien que plus la page se trouve en profondeur, moins elle est accessible. Elle est, de fait, également plus compliquée à parcourir pour les robots d’indexation. La règle d’or est donc évidente : les pages importantes doivent se situer le plus haut possible.

À ce sujet, une architecture avec 4 niveaux de hiérarchie est généralement recommandée. Cela représente 3 clics depuis la page d’accueil.

Mais avant d'en arriver là, vous devez faire une analyse de contenu. Que proposez-vous (des produits, des services, des informations, etc.) ?

À partir de cette réflexion, vous devez trier et classer votre contenu en différentes catégories et sous-catégories. Ce n'est que comme ça que vous pourrez réfléchir et identifier le nombre de niveaux hiérarchiques nécessaires.

En outre, vous pourrez commencer à déterminer les liens entre chacun et la manière dont les niveaux s’imbriquent les uns dans les autres.

Mais attention, car cette réflexion sera aussi à mener pour les futurs contenus que vous ajouterez à votre site.

La sémantique

Pour catégoriser vos pages, vous devrez utiliser la sémantique, c’est-à-dire le travail des mots-clés. Pour cela, il faut savoir qu’un mot-clé principal doit âtre associé à une page de haut niveau.

Les pages de niveau inférieures doivent, elles, travailler un mot-clé secondaire en lien avec le mot-clé principal. Plus vous irez dans les niveaux inférieurs, plus vous travaillerez en longue traîne. La requête travaillée sera alors plus précise (3 à 4 mots-clés).

Le maillage interne

Nous avons expliqué précédemment en quoi le maillage interne est important. Il s’agit ici de créer des liens pertinents entre les pages.

Si une page est mieux référencée lorsque de nombreuses autres pages font des liens vers elles, ce n’est pas pour autant qu’il faut le faire. Comprenez bien que plus une page reçoit de liens internes, plus elle est considérée comme importante par Google. Or, toutes les pages ne méritent pas une telle importance (les pages de dernier niveau, notamment).

Il faut donc bien réfléchir à son maillage interne en conséquence.

Bon à savoir : Les liens n’ont pas le même poids en fonction de leur position dans une page. Plus ils sont hauts, plus ils ont de poids. En outre, le premier lien est considéré comme le plus important par les moteurs de recherche. C’est également le cas d’un lien placé dans le menu de navigation principal, qui est perçu comme plus important qu’un lien présent dans le footer (pied de page).

La concurrence ou la familiarité du secteur

N’oubliez pas de regarder ce que fait la concurrence.

Parce que oui, vous avez forcément des concurrents. Identifiez les leaders sur votre marché et regardez comment est structuré leur site Web. Après tout, vous avez la même cible. Or, chez votre concurrent, cette cible est habituée à un type de parcours de navigation. C’est ce que l’on appelle la familiarité du secteur.

Bousculer les codes pour se démarquer, c’est bien, mais pas en ce qui concerne les habitudes des internautes. Ces derniers n’ont pas envie de perdre du temps à chercher. Pour autant, ne reproduisez pas les mêmes erreurs. Même les leaders peuvent en commettre. Si quelque chose ne vous semble pas clair, tentez d’y trouver une parade.

Les étapes pour construire l’arborescence d’un site Web

Maintenant que toutes les notions essentielles ont été abordées, voyons comment procéder pour construire l’arborescence de votre site.

Étape 1 : définir l’objectif du site Web

Comme pour toute stratégie, il est essentiel de connaître l’objectif que l’on souhaite atteindre. C’est aussi le cas avec la conception d’un site Web.

En effet, votre arborescence dépend de cet objectif :

  • créer ou refondre un site vitrine ou un site e-commerce ;
  • transmettre des informations ou vendre un produit ;
  • acquérir de nouveaux clients pour augmenter vos ventes.

Identifier votre objectif principal vous permettra de définir les grandes entrées de navigation de votre site. Ainsi, vous vous positionnez d’une certaine façon vis-à-vis de l’utilisateur : institutionnelle, commerciale ou orientée utilisateurs.

Quelques exemples vous aideront à mieux comprendre.

> L’image institutionnelle : le menu du site de l’INRIA

L’INRIA, l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, affiche clairement son image de marque institutionnelle dès le menu de navigation.

Ici, il n’est pas question de vendre quoi que ce soit, mais de présenter les actions menées, communiquer sur les offres d’emplois disponibles et, avant tout, partager de l’information.

Capture d'écran du menu du site de l'INRIA

> L’image commerciale : le menu du site H&M

Pour rappel, H&M est une enseigne spécialisée dans l’habillement. L’intention du menu de navigation du site est donc claire. Toutes les entrées font référence à une catégorie de produits. L’objectif ? Vendre ! Les entrées secondaires apparaissent en dehors du menu principal.

Capture d'écran du menu de H&M

> L’image orientée utilisateur : le menu du site Sostrene Grene

Sostrene Grene est une enseigne spécialisée dans la vente d’articles de décoration. L’objectif de leur site Web est évidemment de vendre leurs produits.

Pour autant, le menu de navigation n’est pas orienté 100 % vente. La première entrée du menu présente évidemment les produits, mais toutes les autres entrées sont orientées vers les utilisateurs : inspiration, nouveauté, produits selon la saisonnalité (ici, Noël).

Capture d'écran du menu du site internet de Sostrene Grene

Étape 2 : rechercher des mots-clés pertinents

Rappelez-vous, nous parlions précédemment de sémantique ainsi que de mots-clés principaux et secondaires.

Chaque page doit travailler un mot-clé différent des autres pages pour éviter la cannibalisation SEO. En outre, chaque page doit correspondre à une requête (mot-clé sur lequel se positionner). Vous comprenez donc qu’il faut rechercher les mots-clés les plus pertinents en fonction du contenu proposé.

Pour cela, commencez par sélectionner un mot-clé principal, puis des mots-clés secondaires relatifs aux futures catégories et sous-catégories de votre arborescence de site.

Il existe des outils pour vous aider, comme SEMrush, Ubersuggest, Ranxplorer ou encore Keyword Tool, l’outil gratuit de Google qui extrait les résultats d’auto-suggestion.

Étape 3 : structurer le contenu

Afin de créer l’arborescence de votre site Web, vous devez lister tous les contenus à créer. Dans le cadre d’une refonte de site, il faut lister tous les contenus existants.

Ensuite, vous devez réfléchir à la hiérarchie de ces contenus. Pour classer vos contenus en catégories et sous-catégories, pensez à organiser l’information et les pages de manière logique et simple, à la fois pour vos utilisateurs et les moteurs de recherche. Aidez-vous de votre liste de mots-clés (principaux et secondaires).

Quelques rappels et préconisations :

  • limitez la profondeur du site, 3 clics maximum reste l’idéal ;
  • limitez le nombre de catégories principales (6 à 7 maximum en général, sauf cas particulier), et si elles sont trop nombreuses, divisez-les en sous-catégories (e-commerce, notamment) ;
  • pensez au parcours des visiteurs et à l’expérience utilisateur ;
  • faites des liens internes utiles et pertinents pour vos utilisateurs ;
  • trouvez un équilibre dans le nombre de sous-catégories par catégorie, tout en anticipant les pages qui seront créées à moyen ou long terme ;
  • envisagez toutes les possibilités de parcours utilisateur au regard de votre objectif et optimisez-les en conséquence ;
  • regardez comment les concurrents ont structuré leur site.

Pour vous aider, vous pouvez faire un tableur Excel. Celui-ci vous assurera de ne pas utiliser le même mot-clé plusieurs fois lors de la création de votre arborescence et durant son évolution (création de nouvelles pages).

Voici un exemple assez complet qui vous permettra de suivre vos contenus dans le temps.

Capture d'écran d'un tableau excel qui permet de structurer le site web

Étape 4 : schématiser l’arborescence

Arrivé à ce stade de votre réflexion, il ne vous reste qu’à schématiser votre arborescence. Ainsi, vous visualiserez plus facilement le plan de votre site et constaterez si tout est cohérent.

Pour cela, il est nécessaire de réfléchir aux différents scénarios possibles selon le profil de l’internaute (âge, catégorie socioprofessionnelle, intention de recherche, etc.), le canal d’acquisition et la page sur laquelle il atterrit.

Vous pouvez schématiser votre architecture à la main, sur papier, mais il existe aussi de nombreux outils de mindmapping (carte mentale). Citons parmi les plus connus (et gratuits) : Xmind, Mindmeister ou Miro.

Schéma d'une arborescence d'un site internet

Il est également possible d’utiliser des outils conçus pour la conception d’arborescence avec des fonctions intéressantes, comme GlooMaps, un outil en ligne simple et gratuit. GlooMaps permet de créer l’arborescence d’un site Web en quelques clics, avec l’ajout de couleurs pour différencier les différents niveaux.

Capture d'écran d'un plan simplifier d'un site internet

FlowMapp est un outil en ligne qui permet de créer des sitemaps visuels tout en intégrant des flux d’utilisateurs pour optimiser l’expérience utilisateur des sites Web. C’est un atout pour identifier le comportement de navigation des internautes. L’outil est disponible en version gratuite pour un projet jusqu’à 15 pages et une taille maximale de 100 MB.

Capture d'écran d'une arborescence réalisée avec GlooMaps

Capture d'écran d'une arborescence en ligne créé par un logiciel type FlowMapp

Enfin, pour concevoir une arborescence de manière plus détaillée encore, Balsamiq vous aide à créer une structure plus complète. Toutefois, l’outil est payant (à partir de 12 € par mois).

Capture d'écran d'un exemple complet d'orborescence

L’arborescence d’un site Web ne s’arrête pas à l’organisation des pages entre elles. En effet, elle influe sur le maillage interne, les éléments de navigation et la structure de l’URL.

Aussi, il vous faut créer une structure URL optimisée, c’est-à-dire simple et lisible, car la structure des URL a un impact sur le positionnement dans Google. C’est d’autant plus le cas lorsqu’elle découle de l’arborescence et permet de montrer les niveaux de hiérarchie.

Exemple : www.monsite.fr/femme/vetements/vestes.

Veillez donc à garder une structure courte, compréhensible, et qui contient le mot-clé travaillé.

Étape 5 : ajouter des éléments de navigation

Ajoutez des éléments de navigation sur votre site pour améliorer la navigation et l’expérience utilisateur. Cerise sur le gâteau, ces éléments rendent l’arborescence plus dynamique et fonctionnelle (UX) en plus d’être efficaces pour le SEO :

  • un menu de navigation principal qui reprend vos différentes catégories ;
  • un fil d’ariane (généralement placé en haut de page) pour naviguer dans l’arborescence sans repasser par la page d’accueil ou le menu principal (le fil d’ariane dépend directement de l’arborescence) ;
  • des catégories de blog pour structurer et classifier vos articles selon la thématique traitée (le blog est idéal pour créer du contenu régulier afin de travailler votre SEO lorsque vous ne pouvez pas créer de nouvelles pages régulièrement) ;
  • des boutons de navigation visibles, s’ils aident à la navigation, comme pour télécharger une documentation.

Étape 6 : travailler le maillage interne du site

Maintenant que vous avez conçu l’arborescence de votre site et défini les différents éléments de navigation, vous allez pouvoir travailler votre maillage interne. Ces liens contextuels viennent compléter les liens de classifications (menu, catégories, etc.) et renvoient les internautes vers d’autres pages du même site.

Le maillage interne doit être réfléchi pour renvoyer vers une page pertinente qui apporte un complément d’information à la page consultée.

Cependant, il faut conserver l’arborescence créée et donner du poids aux pages stratégiques. Celles-ci doivent donc contenir plus de liens internes que les pages moins stratégiques. Comme nous l’avons vu précédemment, les moteurs de recherche considèrent qu’une page qui reçoit beaucoup de liens est importante. Ils lui donnent alors un poids supplémentaire.

L’emplacement du lien est important (oui, on se répète, mais c’est important de ne pas l’oublier). Plus les liens sont placés haut dans le contenu, plus ils ont de poids. Dans la même logique, des liens placés naturellement, aux bons endroits et bien distillés dans l’ensemble du texte ont plus de poids.

À savoir également que le nombre de liens dans une page n’est pas sans incidence. Plus il y a de liens, plus la puissance des liens (aussi appelé « jus SEO ») est diluée.

Enfin, pensez à contextualiser les liens (texte d’ancrage ou texte du lien). Ainsi, vous permettez à Google de comprendre en quoi consiste la page vers laquelle vous créez ledit lien. De plus, les moteurs de recherche analysent la phrase et le paragraphe autour du lien pour en comprendre le sens et recueillir des informations supplémentaires.


Retenez donc que l’arborescence d’un site Web doit refléter son activité et concourir à son objectif principal, tout en facilitant le parcours des utilisateurs et des moteurs de recherche. En bref, l’architecture d’un site est évolutive, puisqu’il est normal (et même conseillé) de la modifier ultérieurement (pour la compléter, l’améliorer, etc.).

Image mise en avant pour l'article
Daniel Ventura
UX Designer
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