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La présence en ligne des bibliothèques ne se limite plus à un simple site internet. Faciliter l'accès aux services traditionnels, proposer des contenus dématérialisés et de nouveaux services personnalisés : tel est le nouvel enjeu pour les bibliothèques ! Voici quelques conseils, méthodes et exemples pour réussir votre projet de portail Web de bibliothèque.
Le portail Web d’une bibliothèque est le premier point de contact avec un usager : c’est par cet outil que l’usager découvre l’existence de la bibliothèque, approfondit sa connaissance des collections proposées et entre dans le monde de la bibliothèque numérique.
Dans l’ère post-COVID, le portail Web d’une bibliothèque devient le centre névralgique de très nombreuses interactions et doit répondre à de nombreux besoins, indépendamment même de la visite physique en bibliothèque.
Nous vous proposons de découvrir, dans cet article, les enjeux d’un portail Web de bibliothèque, les usages consacrés et les fonctionnalités qui peuvent y répondre, ainsi que la démarche projet à prévoir.
Si vous démarrez un projet de refonte ou de création d’un portail Web de bibliothèque, il est vital de questionner, pour vous, pour l’équipe des bibliothécaires, pour les pilotes du projet (…), les objectifs et les usages attendus du projet.
Un portail Web de bibliothèque doit porter les mêmes objectifs que la bibliothèque.
De nombreux ouvrages et articles ont été écrits sur le futur des bibliothèques et les enjeux et défis de société auxquels la bibliothèque peut/doit répondre.
La bibliothèque s'envisage ainsi de plus en plus comme un tiers lieu ou troisième lieu, ouvert à de multiples usages collectifs.
Nous n’aurons pas ici la prétention d’y ajouter notre réflexion, mais relevons certains de ces enjeux sur lesquels il est important de s’attarder :
16,5% des Français sont démunis face à la dématérialisation accélérée des services publics et privés. Les portails des bibliothèques doivent prendre à bras le corps ce problème.
Enfin, la bibliothèque est également souvent érigée comme « Nouveau forum au cœur des territoires » (Françoise Nyssen, ex-ministre de la Culture) ; lieu de vie et de lien social. Un portail Web de bibliothèque, par sa dimension numérique et les services associés, favoriserait au contraire la perte de ce lien social et physique. Imaginons demain que le prêt d’ouvrage soit totalement numérisé, avec des points de collecte ouverts H24 sans présence humaine ? Paradoxalement, ces services en ligne favoriseraient l’éloignement et la perte du lien social… que les bibliothécaires ont numériquement recréé pendant les périodes de confinement avec une activité accrue sur les newsletters, blogs, réseaux sociaux, … Étrange paradoxe.
Il est vital de questionner, au démarrage de tout projet, l’usage d’un portail Web de bibliothèque. Depuis de nombreuses années, les bibliothécaires ont remis au centre de leur évolution les attentes et les besoins des usagers. L’analyse des usages d’un portail Web de bibliothèque ne doit pas y déroger, puisqu’ « un usager n’est pas un bibliothécaire ».
Et, comme nombre de projets, la règle des 90 / 9 / 1 pourrait s’appliquer :
On peut schématiquement regrouper les usages autour de trois grands ensembles :
Il est important également de mentionner la temporalité dans laquelle s’inscrit la visite. Au même titre que les autres établissements culturels tels que les musées, les sites Web doivent s’inscrire dans un parcours utilisateur majoritairement encore marqué par une visite physique.
Comment le portail Web s’inscrit dans ce parcours avant/après la visite (voire pendant pour la consultation du catalogue ?). L’un des outils essentiels de définition de ces usages est la définition du Parcours utilisateur.
On y reviendra, mais la construction d’un portail Web de bibliothèque doit exploiter très largement les méthodes d’UX Design pour atteindre ses objectifs.
La gestion d’un portail Web de bibliothèque passe nécessaire par l’utilisation d’un CMS (Content Management System). Les CMS sont des briques logicielles existantes sur le marché depuis les années 2000 et s’adressent à tout propriétaire d’un site Web.
Dans un contexte de bibliothèque, trois approches logicielles sont possibles pour vous équiper d’un portail Web :
Les éditeurs de SIGB (Système Intégré de Gestion de Bibliothèque) sont les premiers à s’être logiquement intéressés aux portails Web de bibliothèque.
Les portails Web de bibliothèque ont été conçus comme des briques additionnelles des SIGB existants. Et très nombreux sont les éditeurs qui ont choisi d’interfacer leur SIGB avec des CMS Open Source.
Cette stratégie est intéressante à plus d’un titre :
Ainsi, la solution Quria intègre-t-elle directement le CMS Liferay pour gérer le portail Web de ses bibliothèques clientes. D’autres éditeurs utilisent les CMS Joomla, Drupal, Wordpress, …
Le Back-Office de Liferay
A l’inverse, certains éditeurs (dont notamment et de manière étonnante, deux éditeurs libres, PMB et Koha), ont fait le choix de développer leur propre CMS adapté aux bibliothèques. Ce choix peut apparaître étonnant en raison des avantages cités précédemment, mais peut se comprendre pour deux raisons :
Il faut néanmoins identifier plusieurs inconvénients dans l’usage d’éditeurs SIGB pour les portails de bibliothèques :
De plus en plus de bibliothèques dissocient la question du SIGB du portail Web. Les avantages sont nombreux :
Il peut ainsi être très intéressant de challenger le choix technologique de votre portail Web.
A ce titre, lisez ce livre blanc très complet quant au choix d’une technologie Web :
Un portail Web de bibliothèque intègre de très nombreuses fonctionnalités. La liste ci-dessous n’a pas vocation à être exhaustive, mais est destinée à présenter un panorama de ce qui se fait le plus couramment :
C’est très certainement la partie la plus évidente pour un gestionnaire de contenu Web (CMS). Un CMS de bibliothèque doit vous permettre d’éditer des pages de contenu pour :
L’édition des contenus doit se faire de la manière la plus simple possible pour faciliter la production de contenu par tous les bibliothécaires. En effet, de nombreux freins à l’usage des CMS résident dans la complexité et l’absence d’ergonomie de leur back-office. Il faut notamment :
À ces fonctionnalités éditoriales s’ajoutent des règles de manipulation automatique ou manuelles. Ainsi, les X prochains évènements doivent remonter en page d’accueil, tout comme vous devez pouvoir planifier un bandeau d’alerte en cas de fermeture imprévue.
A la manière également des plateformes Netflix ou Amazon, de nombreuses règles de remontée/mise en avant sur la page d’accueil devront pouvoir être manipulées :
Ces règles d’agencement éditorial sont souvent très contraintes dans le cas de solutions intégrées par des éditeurs de SIGB ; ces derniers proposant souvent un cadre assez limitant dans la disposition des éléments sur les pages. A l’inverse, avec une solution de gestion de contenu intégrée par un professionnel du Web, vous avez théoriquement toute liberté pour proposer de nombreuses sélections et aider ainsi le lecteur dans son choix.
A ce titre, il est intéressant de noter l’apparition de solutions de recommandations, à l’instar des moteurs de recommandation de films. Les moteurs automatisés peuvent pallier/compléter les recommandations des libraires, avec certes le risque, toujours, d’enfermer le lecteur dans une bulle culturelle (« je propose automatiquement tel ouvrage parce que l’usager a apprécié tel autre ouvrage qui était de la même thématique/genre/auteur/… et qui a été apprécié par le même segment d’utilisateur).
Nous vous invitons également, dans la constitution d’un catalogue en ligne, d’adopter des pratiques de searchandising, propres aux pratiques du E-commerce, et qui apportent de nombreuses opportunités de lectures à vos visiteurs.
Enfin, certaines bibliothèques proposent des blogs, permettant une lecture chronologique des différents posts, auxquels les internautes peuvent répondre par un outil de commentaires. Ce blog peut présenter les lectures des bibliothécaires, tout comme offrir un espace d’expression informel : le style y est plus libre, proche. Cette personnalisation de la relation est particulièrement importante et riche d’engagement pour les lecteurs.
http://everitoutheque.viabloga.com/
Particulièrement dans le cas de bibliothèques en réseau, le site Web doit présenter les bibliothèques, les localiser et indiquer notamment les horaires d’ouverture.
Dans certains cas, il faut pouvoir donc présenter un outil de cartographie (on préfèrera OpenStreetMap à Google Maps) permettant de géolocaliser les bibliothèques à partir de leur adresse postale.
Dans le cas de bibliothèques départementale, cette fonction de géolocalisation des bibliothèques doit pouvoir s’enrichir de géolocalisation des arrêts de bibliobus, idéalement avec les prochains horaires.
Un point clé à noter aujourd’hui dans la présentation des informations pratiques est l’indispensable synchronisation de ces informations pratiques avec Google My Business : en effet, le moteur de recherche Google tend progressivement à se substituer aux sites Internet pour fournir ces informations sans que l’internaute ait besoin de naviguer sur le site.
L’animation des bibliothèques est l’une des raisons de la venue des usagers sur le lieu. Le site Internet doit en être le relai, inciter et faciliter la visite. Aussi, les évènements doivent pouvoir être simplement publiés, et offrir les fonctionnalités suivantes :
La gestion des événements avec Quria
C’est LA fonctionnalité impérative. Depuis son compte, le lecteur doit pouvoir :
Toutes ces fonctionnalités sont en lien direct avec le SIGB. Il importe donc de s’assurer de la rapidité et de la fluidité des échanges pour éviter des délais d’affichage qui seront préjudiciables à l’expérience utilisateur.
À ce compte usager s’ajoute de plus en plus une fonction de pré-inscription en ligne. Le nouvel usager, plutôt que d’aller en bibliothèque et présenter ses papiers, peut directement s’inscrire en ligne, et, à sa première visite, confirmera les documents téléchargés et/ou récupérera sa carte d’adhérent.
Ce compte usager doit pouvoir également, dans certains cas de mise en réseau ou dans des bibliothèques de villes, utiliser un annuaire centralisé.
Ainsi, l’usager se connecte grâce à un SSO (de la collectivité) qui lui permet également de se connecter à d’autres applications (site internet de la ville, portail des activités famille, …). Dans ce contexte, la technologie du SSO et les modalités d’échanges de données entre l’annuaire, le SIGB et le portail doivent être scrutées de près.
On notera que l’initiative France Connect, de plus en plus déployée dans les administrations centrales, reste encore très peu utilisé au niveau des collectivités.
Avant sa visite, un usager peut rechercher précisément un document pour savoir s’il est disponible, dans quelle bibliothèque il se trouve. Ce moteur de recherche doit permettre simplement de retrouver une notice et d’identifier les exemplaires.
Dans le contexte d’un usager de bibliothèque, il faut éviter les moteurs de recherche complexes, réservés à des profils de documentalistes, mais adopter plutôt un principe de recherche par mot-clé, ressemblant à Google, et qui va fonctionner avec un principe d’entonnoir grâce à des facettes.
Il faut oublier les systèmes d’opérateurs booléens, inconnus du grand public et utiliser des intitulés simples et intelligibles.
Moteur de recherche de la médiathèque Plaine Commune https://www.mediatheques-plainecommune.fr/recherche/
L’enjeu d’un tel moteur de recherche réside dans :
Nous vous invitons à lire un article dédié à l’efficacité du moteur de recherche. Les bonnes pratiques de cet article sont totalement adaptables au contexte des bibliothèques.
Les réseaux sociaux sont devenus depuis quelques années l’un des outils clé d’animation des bibliothèques. Des initiatives particulièrement remarquables sont à signaler, tant en termes du nombre de « suiveurs » que dans la qualité et l’interactivité des contenus proposés.
Les avantages d’utiliser les réseaux sociaux sont nombreux :
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#Bibliotheque et compte Tiktok de la BMI Épinal
Compte Facebook de la Médiathèque Louis Arangon de Bayeux
L’enjeu des interfaces avec les sites Web n’est pas d’ordre technique mais plutôt stratégique : un fil Facebook ou Tictoc perd de sa valeur si c’est un copié-collé des actualités déjà présentes sur le site Internet. Il est nécessaire de définir une ligne éditoriale et un calendrier dissocié du site Internet mais complémentaire, avec de nombreux renvois.
Bien évidemment, il faut à minima prévoir les fonctions de partage sur les réseaux sociaux et éventuellement l’encapsulation des derniers posts sur le site pour inciter à la consultation.
On ne va pas ici lister de toutes les fonctionnalités d’administration attendues d’un CMS, mais voici quelques éléments principaux :
Le portail Web d’une bibliothèque doit donner accès aux ressources numériques proposées par la bibliothèque. Selon les abonnements et les stratégies, il peut s’agir de bouquets de ressources, issues de fournisseurs différents.
Les enjeux sont multiples :
La crise COVID l’a démontré, la newsletter n’est pas morte ! C’est un autre levier de contact et de diffusion, avec ses propres codes et pratiques. En tant que bibliothèque, proposer un rituel régulier de diffusion de coups de cœur, d’actualités, d’évènements, … est clé pour fidéliser et faire venir vos publics.
Cette newsletter doit être considérée comme une invitation à la navigation vers votre site Internet. Aussi il est essentiel de prévoir sa rédaction en intégrant des liens et en gérant en mieux les pratiques d’abonnement/désabonnement dans le respect du RGPD. L’outil peut être intégré au CMS (ce qui facilite la création de liens) ou externalisé avec des outils logiciels spécialisés (ce qui apporte plus d’outils statistiques et sans doute une meilleure diffusion).
De très nombreux autres services en ligne se développent. On pourrait parler largement de la pratique « drive », facilitant le prêt grâce à des horaires étendus, et qui nécessite une interface digitale adaptée. On peut aussi citer :
Le portail Web de bibliothèque, extension du lieu physique, doit nécessairement intégrer toutes les préoccupations sociétales de la bibliothèque. A ce titre, les questions de l’omnicanalité, de l’accessibilité et de l’attractivité sont clé.
L’accessibilité des sites Web est une obligation légale. La mise en conformité avec le RGAA est impérative, d’autant plus quand on considère que près d’un tiers des citoyens peut, à des degrés divers, éprouver des difficultés de consultation des sites Web qui ne sont pas accessible.
Ce critère d’accessibilité doit être un fil rouge tout au long du projet, depuis la conception de l’architecture de l’information, des prototypes et des maquettes graphiques, en passant par le développement technique et les pratiques de contribution des rédacteurs.
Il est utile de faire passer les sites développés dans le filtre d’un audit d’accessibilité pour identifier les éléments à corriger/optimiser pour rendre votre site accessible pour tous les publics.
Les statistiques sont sans appel : plus de la moitié des consultations web se font au travers d’un appareil mobile. C’est encore plus vrai pour les populations jeunes. Aussi, au-delà de garantir le fait que le site soit Responsive, (navigable et adaptable avec des supports de taille hétérogène) il faut sans doute même adopter une approche mobile first. Dès la conception, vous devez imaginer les wireframes et les maquettes d’abord en environnement mobile, et ensuite vous les déclinez pour des environnements desktop. L’avantage de cette démarche, c’est que vous prenez en compte totalement les contraintes propres à l’environnement mobile (taille d’écran, navigation tactile, temps de chargement, efficacité des messages, …). L’une des images souvent utilisée pour différencier la navigation desktop de la navigation mobile est de comparer l’usage en mobilité comme une navigation en apnée (snorkeling) alors que la navigation en desktop correspond à une navigation avec bouteille. En apnée, vous devez aller vite, vous êtes dans un état de stress plus important et l’information doit être la plus lisible possible.
La visibilité de votre portail Web sur les moteurs de recherche est une question clé de diffusion culturelle et de visibilité des actions menées. L’enjeu de votre stratégie SEO va au-delà de votre visibilité sur les mots-clés de type : « nom de la bibliothèque » ou « ville + bibliothèque ». Vous devez être présent sur l’univers sémantique culturel sur lequel vous avez une valeur ajoutée. Si vos bibliothécaires publient un dossier sur les auteurs naturalistes, ce travail doit être valorisé et visible. Ce référencement se travaille avec trois grands leviers :
Enfin, dernier sujet, et non des moindres, la question du web sémantique. La normalisation FRBR apporte une logique de structuration moderne de votre catalogue, mais encore faut-il qu’elle se retrouve sur vos pages web ! La norme de balisage Schema.org doit être utilisée pour structurer vos notices mais également vos évènements ou vos informations pratiques.
La création/refonte d’un projet de site Web de bibliothèque reprend les grands principes de la gestion de projet digitale. Que vous choisissiez une méthode agile ou en cascade, vous devrez nécessairement passer par les étapes suivantes :
En phase de conception, la mise en empathie avec vos usagers est clé. Il est parfois difficile en tant que bibliothécaire de se mettre dans la peau de ses usagers qui n’ont pas la même connaissance ou compétence culturelle. Quelles sont les attentes de vos cibles ? Quels sont leurs freins à l’usage ? Quel parcours usager leur proposer et comment intégrer ce parcours dans un environnement hybride, mélangeant visite physique et consultation numérique ?
De nombreux outils méthodologiques sont à votre disposition :
Les développements, en méthode agile ou en cascade, doivent s’appuyer sur des user stories ou des spécifications fonctionnelles. Si vous avez fait le choix d’un CMS indépendant du SIGB, le principal point de vigilance réside dans les interfaçages avec le SIGB. Quelques conseils issus de notre expérience :
Comme dans tout projet, une recette attentive (lien à intégrer) devra être menée par les acteurs de la bibliothèque. Cette recette devra particulièrement s’attarder sur les points de vigilance déjà cités :
Outil Google PageSpeed Insights
Le Web est un monde en évolution permanente avec un rythme parfois effréné. Il est loin le temps où l’on pouvait considérer qu’un site avait une durée de vie de 3 à 5 ans. Il est au contraire vital de considérer votre site Web comme un objet en bêta permanente. Vous devez prévoir du budget pour réaliser des évolutions, tester des usages, travailler votre performance, …
La seule et unique recommandation que nous vous faisons est qu’il faut vous donner les moyens d’objectiver vos choix, évolutions et modifications. Aussi, vous devez impérativement disposer d’outils d’analyse statistique et d’évaluation de performance tels que des tests utilisateur. La voix de l’usager et ses pratiques doit être l’aiguillon capable de vous aider à faire évoluer votre portail Web de bibliothèque.
Un dossier très complet et documenté, dédié à la performance Web vous donne de nombreux outils et guides pour mesurer et optimiser votre performance Web.
Un projet de création ou de refonte de portail Web de bibliothèque est un projet de longue haleine. L’usager (et ses nombreuses attentes diverses et parfois contradictoires) doit rester au centre de la réflexion, tout en intégrant des contraintes techniques complexes à appréhender. S’il est tentant de proposer de très nombreuses fonctionnalités et services en ligne, il faut évaluer en permanence l’opportunité et la valeur ajoutée des choix et arbitrages à mener. La prise en compte de toutes les dimensions d’un tel projet devient plus critique à mesure de l’hybridation des pratiques. Le futur des bibliothèques se joue évidemment dans la digitalisation de ses services.