
Comment choisir son architecture d’hébergement pour une plateforme Web avec CMS ?
Que vous utilisiez WordPress, Joomla, Drupal, Ibexa ou PrestaShop, bien choisir votre hébergement Web est capital pour garantir la performance, la sécurité et une gestion efficace de votre contenu en ligne. Or, vous avez dû vous en rendre compte, il n’existe pas de solution unique. Chaque hébergeur propose des offres et options variées, notamment avec des serveurs mutualisés, VPS ou dédiés.
Mais comment faire son choix parmi une telle variété de prestataires et formules ? Tout dépend en partie de votre trafic, mais aussi de votre besoin en espace disque (NVMe, SSD, etc.), RAM, bande passante (en Gbps), certificats SSL, etc. Là où les petites entreprises privilégient généralement un hébergement cloud évolutif et plus économique, les grandes organisations ont des besoins qui s'orientent plutôt vers un serveur dédié, avec contrôle total ou partiel, et support réactif.
Dans cet article, nous allons vous guider dans le choix de l'hébergement le plus adapté à vos besoins. Grâce à notre étude approfondie du marché, nous avons identifié plusieurs scénarios possibles selon 4 critères : l'évolutivité, la disponibilité, la sécurité et les coûts. Peu importe la taille de votre entreprise, nos conseils vous fourniront toutes les informations nécessaires pour prendre la meilleure décision.
De l’importance de bien distinguer l'infrastructure et l’infogérance
L'infrastructure désigne tout ce qui permet aux sites Web de fonctionner. Il s'agit des serveurs, du disque dur (soit l'espace de stockage), de la RAM, de la bande passante, etc. En bref, tous les éléments qui garantissent la performance et la sécurité de votre contenu.
Dans un autre registre, on parle d'infogérance pour tout ce qui concerne la gestion et la maintenance des serveurs. En cas de panne, c'est par exemple le support en charge de ladite infogérance qui réagit pour restaurer votre site internet et protéger vos données. Pour faire simple, c'est la capacité humaine (et technologique) à garantir le maintien en conditions opérationnelles.
Avec le cloud, il est devenu beaucoup plus simple et abordable d'accéder à une infrastructure puissante. De nombreux hébergeurs (OVH, entre autres) et solutions open source proposent des offres à base de serveur dédié ou VPS, tout à fait adaptées aux différents besoins (y compris à un CMS comme WordPress, Drupal, Joomla, etc.). Si les caractéristiques sont très similaires d'un prestataire à un autre, c'est dorénavant le service, et donc l'infogérance, qui doivent faire l'objet d'une analyse minutieuse.
À noter que depuis quelque temps, des services managés, comme ceux d’AWS, Azure et GCP, séduisent par leur automatisation et leur mise à jour simplifiée. Mais pour autant, une grande vigilance s'impose, car ces formules rendent les utilisateurs très dépendants.
Attention à bien différencier la virtualisation du cloud
Le cloud est un terme souvent utilisé à tort. En effet, pour bien choisir, il est capital de distinguer une offre cloud (Infrastructure as a Service, ou IaaS) d'une simple virtualisation. Si ces deux solutions permettent bien d'héberger des sites Web, leur gestion et leurs fonctionnalités diffèrent sensiblement.
De manière générale, une solution cloud propose :
- Une interaction directe via une API, pour les mises à jour et un contrôle direct ;
- Des ressources évolutives accessibles 24h/24 ;
- Une mutualisation des serveurs dédiés, avec une facturation à l'utilisation ;
- Une grande adaptabilité, en particulier face aux variations de trafic et à la croissance du contenu.
À l'inverse, une offre VPS classique désigne :
- Une machine virtuelle sur un serveur physique ;
- Une facturation au mois, avec le plus souvent un engagement sur 12 mois ;
- Des performances fixes qui peuvent rarement être augmentées dynamiquement (RAM, disque dur, bande passante, etc.) ;
- Pas d’API pour automatiser la gestion du système.
Quels sont les critères de choix d’un hébergement ?
Pour choisir une architecture d'hébergement, vous devez prendre en compte plusieurs éléments pour garantir la performance, la résilience, la sécurité et le budget de votre projet. Peu importe le CMS envisagé, certains critères sont plus importants que d'autres.
Une architecture évolutive pour un hébergement flexible
Un bon hébergement Web doit s'adapter aux variations de trafic. Une infrastructure performante permet ainsi d'ajouter ou de retirer des ressources en fonction de vos besoins. Par exemple, un site e-commerce peut nécessiter plus de RAM ou de puissance serveur pendant des périodes clés comme les soldes ou le Black Friday. L'hébergeur doit donc proposer une solution évolutive, qui évite un surdimensionnement permanent de l'infrastructure (ce qui serait coûteux et inutile).
Sur le long terme, l'infrastructure doit également pouvoir grandir avec les besoins du projet sans exiger une refonte complète du système. VPS, serveur dédié ou solution cloud, l'évolutivité est un critère à ne pas prendre à la légère.
La disponibilité et la fiabilité des ressources matérielles
Qui dit bon hébergeur dit aussi accès rapide et fiable aux serveurs et ressources matérielles. Si un site rencontre un pic de trafic et que l'infrastructure ne s'adapte pas en temps réel, cela entraîne des ralentissements ou des indisponibilités susceptibles de faire fuir les visiteurs.
Par conséquent, la gestion de l'obsolescence matérielle est un autre point essentiel. Un prestataire de qualité doit prévoir le remplacement des composants vieillissants pour éviter les pannes et les risques liés à la sécurité.
Une facturation transparente et une gestion optimisée des coûts
Cela va sans dire, le budget est un critère de taille lors du choix d'un hébergement Web. Alors que certains services facturent à l'usage, ce qui permet de payer uniquement pour les ressources utilisées, d'autres fonctionnent avec un abonnement fixe et un engagement minimum. Si les offres avec engagement sur 12 mois peuvent être intéressantes pour les projets stables, ce n’est pas le plus approprié pour ceux qui ont des besoins évolutifs. Dans ce cas de figure, mieux vaut privilégier une facturation flexible.
Le plus souvent, l'hébergement cloud permet une facturation à la consommation, ce qui est idéal pour maîtriser les coûts. Au contraire, les VPS et serveurs dédiés impliquent généralement des frais fixes, ne serait-ce que pour la location du matériel.
La résilience et la capacité de reprise après incident
Personne n'est à l'abri d'un incident matériel ou logiciel. À ce titre, une infrastructure bien pensée doit être capable de redémarrer rapidement en cas de problème, qu'il s'agisse d'un crash de disque dur, d'un serveur défectueux ou d'un plantage système. À ce propos, les solutions qui intègrent une redondance des données et des mécanismes de récupération rapide permettent de limiter les interruptions de service.
Il en va de même pour les pannes logicielles qui doivent, elles aussi, être anticipées. Pour cela, un bon système d'hébergement se doit d'intégrer des mécanismes de supervision et de monitoring. Le but est bien sûr de détecter au plus vite toute anomalie et de réagir avant que celle-ci n'impacte les utilisateurs.
La sécurité et la gestion des accès
On ne le répétera jamais assez, la sécurité est un enjeu majeur du choix d'un hébergement Web. Les serveurs doivent disposer de certificats SSL, d'un bon pare-feu, ou encore d'un système de protection avancé capable de contrer les attaques DDoS.
La gestion des données est tout aussi importante, avec des sauvegardes régulières, une stricte séparation des environnements (développement, test, production), et un contrôle minutieux des accès aux fichiers sensibles.
L'automatisation et la facilité de gestion
Pour votre hébergement, il est préférable de vous orienter vers des outils modernes qui simplifient la gestion technique. Il peut ainsi s'agir d'automatiser des tâches courantes, comme l'installation et les mises à jour via CI/CD ou Kubernetes, pour assurer un déploiement rapide et sécurisé de vos sites.
Quant aux solutions de cloud computing, elles offrent des API qui peuvent interagir avec l'infrastructure et automatiser la gestion des ressources. C'est un atout intéressant pour les grandes entreprises qui ont besoin de serveurs dédiés ou de solutions illimitées en termes d'espace, de puissance et de bande passante.
Le bon équilibre entre coût, performance et évolutivité
Après avoir passé en revue tous ces critères, vous devez principalement retenir que le choix d'un hébergement Web doit répondre aux besoins spécifiques de votre projet. Un blog sous WordPress n'aura pas les mêmes exigences qu'une plateforme e-commerce qui nécessite potentiellement un serveur dédié avec gestion avancée des données.
En bref, la solution idéale se résume au bon équilibre entre sécurité, performance, évolutivité et maîtrise des coûts.
Les différents scénarios possibles pour votre hébergement
Vous l'aurez compris, l'hébergement Web repose sur différentes infrastructures qui vont des serveurs dédiés aux solutions cloud avancées. Concrètement, on distingue 7 alternatives, que nous allons classer selon leur niveau d'automatisation et d'abstraction :
- Les machines physiques dédiées par environnement ;
- La machine dédiée avec environnements virtuels (VMs ou VPS) ;
- La machine dédiée avec VMs ou VPS et Docker ;
- Le cloud avec VM ;
- Le cloud avec Docker ;
- Le cloud avec services managés ;
- Le cloud avec Docker et orchestrateur (type Kubernetes).
Les infrastructures les plus anciennes reposaient sur des machines physiques dédiées par environnement, mais cette solution est désormais dépassée. En effet, elle entraînait des coûts élevés et une mauvaise gestion des ressources. Nous n'en parlerons donc pas ci-dessous.
De même, le cloud avec services managés a beau être attrayant pour sa facilité d'utilisation, il peut limiter la maîtrise du système et la flexibilité des fonctionnalités. De plus, les sujets de performance et d'automatisation sont très fortement liés aux caractéristiques desdits services managés. Nous n'allons donc pas l'investiguer non plus.
Pour le reste, un tour d'horizon des autres dispositifs vous permettra de mieux saisir les nuances entre chaque hébergement possible.
Machine dédiée avec environnements virtuels (VMs ou VPS)
L’hébergement sur serveurs dédiés avec virtualisation est la solution tout indiquée pour les utilisateurs qui cherchent le bon compromis entre performance, sécurité et gestion des ressources. Chaque serveur physique héberge plusieurs environnements virtuels, appelés VPS (Virtual Private Servers), ce qui garantit une isolation complète. Inutile de dire aussi que cette alternative améliore la sécurité des données.
Un hébergement VPS dédié vient avec plusieurs avantages.
- Une sécurité renforcée : Chaque environnement VPS est cloisonné, ce qui limite les risques pour les sites et le contenu en cas de faille.
- Une gestion du budget simplifiée : Les coûts sont prévisibles, sans surprise, et les offres incluent souvent des ressources déjà allouées (RAM, disque dur, espace de stockage, bande passante, SSL).
- Des performances accrues : Contrairement à un hébergement mutualisé, les ressources (RAM, CPU, disque) ne sont pas partagées, ce qui assure une plus grande stabilité.
Mais il y a aussi des inconvénients à prendre en compte.
- Une évolutivité limitée : Pour gérer des pics de trafic ou la mise à jour du système, un changement matériel peut être nécessaire.
- L’absence de maintenance technique directe : En cas de panne matérielle, les temps d’arrêt peuvent impacter les services en ligne.
- Une automatisation restreinte : Certains processus, comme la gestion des mises à jour ou le contrôle des performances, nécessitent un support avancé.
Sur ce registre, sachez qu'il existe deux types d'hébergeurs VPS. D'un côté, on peut citer les hébergeurs qui possèdent leurs propres infrastructures, comme Claranet, Ikoula, Neuronnexion, ou Ecritel. De l'autre, on retrouve les infogéreurs qui exploitent l'infrastructure d'un tiers (le plus souvent OVH, Scaleway, etc.), comme Hostme, Codein, Vezim, ou Cognix-systems.
Machine dédiée (ou VPS) avec Docker
Dans ce scénario qui améliore le précédent, vous disposez d'une meilleure gestion de vos ressources et d'une indépendance totale de vos environnements, le tout en restant sur un serveur dédié. Toutes vos applications fonctionnent dans un conteneur isolé, ce qui vous assure une plus grande sécurité, flexibilité et portabilité.
Les avantages de la machine dédiée (ou VPS) avec Docker sont multiples :
- Une optimisation des ressources : Grâce à l’isolation des conteneurs, l’utilisation du système est plus efficace, ce qui améliore les performances des serveurs.
- Une meilleure sécurité et maintenabilité : Chaque application fonctionne de manière indépendante, limitant ainsi les risques et facilitant les mises à jour.
- Un déploiement rapide : L’installation des sites et la création de nouvelles fonctionnalités s’avèrent bien plus fluides.
Mais comme pour tout, il existe des inconvénients :
- Un manque de fiabilité matérielle : Une panne du serveur physique impacte tous les conteneurs, compromettant au passage les données et la ligne de service.
- Une évolutivité limitée : Le trafic élevé peut être difficile à gérer sans une solution cloud ou un VPS puissant.
- Une certaine complexité technique : La gestion des conteneurs exige des compétences DevOps.
Cloud avec VM (Machines Virtuelles)
L’hébergement cloud basé sur l’IaaS (Infrastructure as a Service) est une solution qui offre plus de flexibilité et une haute disponibilité. En optant pour un hébergeur cloud de ce type, les entreprises délèguent la gestion matérielle et profitent d’une scalabilité simplifiée.
Parmi les avantages de cette offre, on peut citer :
- L’évolutivité : Ajoutez ou réduisez vos ressources (RAM, disque dur, etc.) en quelques clics ou via l’API.
- Une haute disponibilité : Les infrastructures cloud assurent des performances optimales avec un support continu.
- Une gestion de l'obsolescence matérielle déléguée : Plus besoin de vous occuper des mises à jour matérielles, l’hébergeur prend en charge la maintenance et la mise à niveau.
Quant aux inconvénients, il faut considérer :
- Les coûts variables : Une offre flexible peut entraîner des frais fluctuants selon l’utilisation.
- Une dépendance au fournisseur : Lier ses sites à un hébergeur spécifique peut limiter toute migration future.
- Des problèmes de sécurité et conformité : Certains services imposent des restrictions sur la localisation des données.
En règle générale, les fournisseurs sont des infogéreurs qui exploitent des infrastructures matérielles tierces (comme celles d’AWS, GCP, Azure, OVH ou Outscale). Parmi eux, on retrouve Claranet, Hostme, Codein, Vezim, Skycloud, Cognix-Systems, etc.
Cloud avec Docker
Le cloud avec docker combine les avantages de la virtualisation et de la conteneurisation pour optimiser l'hébergement, aussi bien sur le plan de la flexibilité que des performances. Ici, les applications sont isolées dans des conteneurs et déployées sur des serveurs virtuels dans le cloud, ce qui permet de limiter les différents impacts des incidents matériels.
Côté avantages, on recense :
- Une évolutivité illimitée : Les ressources sont ajustables à la demande, ce qui facilite la gestion des CMS.
- Un déploiement rapide et sécurisé : Grâce aux conteneurs, la migration et la mise en ligne des sites sont instantanées.
- Une haute résilience : En cas de panne matérielle, les serveurs dans le cloud assurent la continuité du service sans impact majeur sur le trafic.
Côté inconvénients, on retrouve :
- Un coût élevé : Une offre à l’usage peut générer des frais conséquents, notamment pour les plans hautes performances en NVMe.
- Une dépendance au fournisseur : Le contexte même de l'hébergement impose une forte dépendance au fournisseur de cloud et aux outils de gestion des conteneurs.
- Une sécurité à surveiller : Un bon paramétrage est nécessaire pour éviter les failles et garantir une protection optimale des utilisateurs, même si les conteneurs sont en théorie isolés.
À noter que les principaux fournisseurs qui proposent ce service sont les mêmes que ceux pour le cloud avec VM (Machines Virtuelles).
Cloud avec docker et orchestrateur type Kubernetes
Si vous adoptez le cloud associé à la conteneurisation avec Docker et à un orchestrateur comme Kubernetes (K8s), vous optimisez la gestion des déploiements, la scalabilité, et la disponibilité de vos applications Web. En effet, contrairement à une simple gestion Docker sur un serveur VPS ou dédié, Kubernetes automatise le déploiement, la mise à l’échelle et la gestion des ressources avec plus d’efficacité.
Pour faire simple, c'est la solution idéale pour :
- Les sites à fort trafic qui nécessitent une scalabilité dynamique et une sécurité renforcée ;
- Les architectures microservices ou multi-cloud ;
- Les entreprises qui cherchent à automatiser leurs déploiements et opérations.
La liste des avantages de cette solution est particulièrement attractive, avec :
- Une scalabilité automatique : Les ressources serveur et RAM s’ajustent en fonction du trafic sans intervention manuelle.
- Une haute disponibilité : Kubernetes gère les pannes en redémarrant les conteneurs ou en basculant automatiquement sur d’autres nœuds.
- Une gestion centralisée : Kubernetes permet de contrôler un cluster multi-serveurs et d’optimiser l’allocation des ressources disque et RAM.
- Des mises à jour continues : Grâce aux stratégies de déploiement avancées (rolling updates, canary releases), la mise en production des nouvelles fonctionnalités se fait sans interruption.
- Une flexibilité multi-cloud et hybride : Kubernetes prend en charge plusieurs hébergeurs et types de services (y compris en mode hybride on-premise + cloud).
Mais les inconvénients ne sont pas négligeables non plus, en particulier à cause :
- D’une certaine complexité technique : La gestion et l’installation de Kubernetes nécessitent une expertise avancée.
- D’un coût élevé : L’hébergement Kubernetes peut s’avérer onéreux, surtout sur des offres managées comme GKE, EKS ou AKS.
Parmi les hébergeurs et solutions Kubernetes, on retrouve GKE (Google Cloud), EKS (AWS), AKS (Azure), OVH et Scaleway Kubernetes Kapsule pour les Kubernetes managés, ou encore OpenShift, Rancher, K3s (voire une installation sur un serveur dédié avec Kubespray) pour les Kubernetes auto-hébergés.
Les points d’attention majeurs pour faire votre choix
Afin de vous garantir la meilleure sécurité possible, vous devez choisir un hébergeur certifié ISO 27001. En effet, cette dernière vous assure que le prestataire applique des normes très strictes en matière de gestion de la sécurité de l'information, ce qui réduit d'autant plus les risques de cyberattaques et de fuites des données sensibles.
Au même titre, si vous optez pour un hébergement cloud, privilégiez une solution IaaS certifiée SecNumCloud, une norme française qui s'adresse tout particulièrement aux sites sensibles qui traitent des données critiques.
Veillez aussi à ce que les sauvegardes soient stockées dans un autre centre de données (ou sur un autre serveur dédié) par rapport à l'environnement sauvegardé. Le but étant évidemment de minimiser les risques liés aux incidents matériels et aux cyberattaques. C'est à cette condition que vous profiterez d'une meilleure résilience et d'une plus grande stabilité.
Enfin, n'oubliez pas de tester régulièrement vos sauvegardes (test de restauration) pour vous assurer de l'intégrité de vos fichiers et de leur efficacité en cas de besoin.
Pour conclure, vous pouvez voir que toutes ces solutions présentent différents avantages et inconvénients. Le choix de votre hébergement dépend donc de vos besoins et contraintes en matière de gestion de ressources, de sécurité et de budget. Si les petits projets peuvent se suffire de simples environnements virtualisés (coûts prévisibles, sécurité accrue), les projets d'envergure ou évolutifs exigent un investissement plus important et doivent plutôt s'orienter vers les autres solutions cloud, en particulier vers celles qui offrent une meilleure évolutivité et une gestion plus efficace des ressources.
Crédit photo : Freezman
